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Malus écologique 2025 : fonctionnement, barèmes et conseils pour éviter de payer trop cher

Publié le 11 août 2025

Le malus écologique fait partie des dispositifs mis en place par l’État français pour orienter les choix des automobilistes vers des véhicules moins polluants. Il s’agit d’une taxe appliquée lors de l’immatriculation d’un véhicule neuf, calculée principalement sur ses émissions de CO₂.
Depuis sa création en 2008, ce système a évolué presque chaque année pour s’adapter aux objectifs environnementaux et aux innovations technologiques du secteur automobile. En 2025, plusieurs changements importants sont entrés en vigueur.

Le principe du malus écologique

Lorsqu’un véhicule neuf dépasse un certain seuil d’émissions de dioxyde de carbone (CO₂) par kilomètre, son acheteur doit payer un malus, en plus du prix du véhicule et des frais d’immatriculation.
L’idée est simple : plus un véhicule est émetteur, plus la taxe est élevée. Cette mesure a un double effet : elle incite les acheteurs à se tourner vers des modèles moins polluants et pousse les constructeurs à développer des motorisations plus propres.

Bon à savoir Le malus s’applique uniquement aux véhicules neufs ou importés pour la première fois en France. Les véhicules 100 % électriques sont exonérés. Certaines exonérations ou réductions existent pour les familles nombreuses ou les personnes à mobilité réduite.

Ce qui change en 2025

Un seuil de déclenchement plus bas

Depuis le 1er mars 2025, le malus s’applique dès 113 g/km de CO₂ contre 118 g/km en 2024.
En pratique, cela signifie que des modèles qui échappaient au malus l’an dernier y sont désormais soumis.

Exemple : une berline qui émettait 115 g/km de CO₂ ne payait rien en 2024 ; elle est désormais taxée à hauteur de 100 € en 2025.

Un plafond relevé

Le malus maximal passe de 60 000 € à 70 000 €.
Ce montant concerne les véhicules très puissants ou très lourds, souvent sportifs ou haut de gamme, dont les émissions dépassent 192 g/km.

Un barème progressif plus strict

Le montant augmente par paliers, en fonction du nombre de grammes de CO₂ émis au-delà du seuil de 113 g/km.

  • À 113 g/km → 50 €

  • À 130 g/km → environ 1 000 €

  • À 150 g/km → environ 5 000 €

  • Plus de 190 g/km → 70 000 € (plafond)

Le malus au poids toujours en vigueur

Depuis 2024, une taxe sur le poids s’ajoute au malus CO₂. Elle concerne les véhicules dont la masse à vide dépasse 1 600 kg.
En 2025, cette taxe varie de 10 à 30 € par kilo au-delà de ce seuil.

À noter :

  • Les hybrides rechargeables capables de parcourir plus de 50 km en mode électrique bénéficient d’un abattement de 200 kg sur leur poids taxable (limité à 15 % du poids total).

  • Les familles nombreuses peuvent aussi bénéficier d’exonérations partielles.

Un plafond pour le cumul des taxes

Le montant total du malus CO₂ et du malus poids ne peut pas dépasser 70 000 €, même pour les véhicules les plus lourds et les plus polluants.

Pourquoi ces ajustements ?

Ces changements répondent à plusieurs objectifs :

  • Réduire l’empreinte carbone du parc automobile français en rendant plus coûteux l’achat de véhicules très émetteurs.

  • Encourager l’innovation vers des motorisations plus sobres et plus légères.

  • Harmoniser la fiscalité environnementale avec les engagements européens.

Comment éviter ou réduire le malus écologique ?

  • Opter pour un véhicule moins émetteur : les citadines, les hybrides et surtout les modèles électriques sont avantagés.

  • Comparer le poids et les émissions : un modèle plus léger avec la même motorisation peut réduire significativement le malus.

  • Profiter des exonérations : familles nombreuses, véhicules adaptés aux personnes handicapées, certains utilitaires transformés…

  • Acheter d’occasion : le malus ne s’applique pas aux véhicules déjà immatriculés en France.

L’importance de bien se renseigner avant l’achat

Le malus écologique peut représenter une part importante du budget d’achat, notamment pour les véhicules puissants ou imposants.
Un modèle attractif sur le papier peut, une fois le malus ajouté, devenir bien plus coûteux que prévu. C’est pourquoi il est essentiel de vérifier les émissions officielles avant de signer.

En résumé

En 2025, le malus écologique devient plus strict avec un seuil abaissé à 113 g/km, un plafond porté à 70 000 €, et le maintien du malus au poids. Bien anticiper ces règles permet d’éviter les mauvaises surprises et de faire un choix plus respectueux de l’environnement… et de votre portefeuille.